dans la marseillaise comment sont appelés les combattants français
Criseen Ukraine : les ressortissants français sont appelés à quitter le pays . LINFO.RE – créé le 20.02.2022 à 09h00 – La rédaction
pourles problèmes de sang impur, faut poser la question au PS en général et à Fabius en particulier ! lui est très au courant de ces choses là 2007-03-26 04:43:05 UTC la marseillaise fait partie de l'histoire de la France, il ne viendrait a l'idée a personne de changer ou modifier l'histoire des croisades ,la nuit de la st bartélémie, l'indochine, etc..
Lesmilitaires face aux défis de l’action et de la responsabilité collectives. Au moment où la question de la cohésion nationale reste sans véritable réponse, on peut s’interroger sur le regard porté sur les militaires, ces serviteurs de l’État qui font, sous nos yeux, avec modestie, la démonstration de leur dureté à la peine
Quandles Bleus gagnent la Coupe du Monde à nouveau (cf Les Bleus 2018) ils sont français, sinon ils sont noirs. Quand les Français ne descendent pas du bus en Afrique du Sud, c’est un coup des Kaïras, qui sont aussi responsables des voitures qui brûlent dans les banlieues. Par contre, quand il fallait faire la guerre pour la France ou
Comments’appelait la Marseillaise au moment de sa création par Rouget de Lisle ? Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin. 2. « Aux armes citoyens ! » Le mot « citoyen » a-t-il un rapport avec la révolution ? Pendant la révolution, on s’adresse indifféremment à tous sous les termes de citoyen et de citoyenne, pour bien marquer l’abolition des privilèges. Les Français sont
nonton film the king avatar sub indo 1 40. Qui a écrit la Marseillaise quand et pourquoi ? Claude Joseph Rouget de Lisle Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en garnison à Strasbourg, écrit à la demande de Frédéric de Dietrich, maire de la ville, le Chant de guerre pour l’armée du Rhin, le 25 avril 1792, peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire au Roi de Bohême et de Hongrie. Pourquoi on l’appelle la Marseillaise ? En juillet de la même année, des troupes venues de Marseille entrent dans Paris, et chantent à pleine voix le Chant de guerre pour l’armée du Rhin. Les Parisiens n’en connaissent pas le nom, mais savent qui le chantent des Marseillais . La Marseillaise était baptisée, et deviendra hymne national le 14 juillet 1795. Quels sont les vrais paroles de la Marseillaise ? Couplet souvent seul retenu aujourd’hui après le premier Amour sacré de la Patrie Conduis, soutiens nos bras vengeurs Liberté, Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! bis Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents, Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Pourquoi la Marseillaise a été interdite ? Ils chantent ce chant de marche lorsqu’ils entrent dans Paris le 30 juillet. La foule est enthousiaste et le baptise alors Le Chant des Marseillais puis La Marseillaise . Un 7e couplet le couplet aux enfants» est alors ajouté, un 8e couplet, jugé trop religieux, est supprimé en 1792 par le ministre de la Guerre. Où a été écrite la Marseillaise ? Dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, à la suite de la déclaration de guerre du roi d’Autriche, il composa chez le maire de Strasbourg, dénommé Dietrich, un morceau qu’il intitula Chant de guerre pour l’armée du Rhin ». Quel est l’autre nom de la Marseillaise ? Elle porte initialement différents noms , tous éphémères Chant de guerre pour l’armée du Rhin ; Chant de marche des volontaires de l’armée du Rhin. Pourquoi l’hymne national Français Porte-t-il ce titre ? Toutes les armées révolutionnaires se mettent donc à chanter ce chant de guerre. Et en particulier des troupes venues de Marseille pour renforcer les unités locales, qui chantent avec encore plus d’enthousiasme en arrivant à Paris. C’est donc grâce à ces soldats Marseillais qu’ on a donné ce nom à ce chant. Comment s’appelle la Marseillaise au moment de sa création ? Comment s’appelait la Marseillaise au moment de sa création par Rouget de Lisle ? Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin. Quelle est la différence entre un hymne et une hymne ? Il peut être féminin Hymne est féminin lorsqu’il désigne un chant solennel qui fait partie de l’office ou accompagne certaines processions dans l’Église latine et les Églises d’Orient. Les hymnes sont des chants ou des poèmes composés en l’honneur de Dieu, de la Vierge Marie ou de Saints. Qui est le sang impur de la Marseillaise ? Et les sillons sont des tranchées creusées un peu partout dans la campagne et les champs, lors des sanglantes batailles. Ainsi, Qu un sang impur abreuve nos sillons » signifie donc que c’ est notre Sang impur » à NOUS, le peuple, qui nourrira nos terres. Qui sont les despotes sanguinaires dans la Marseillaise ? Les ennemis véritables des citoyens libres sont les despotes sanguinaires ». Ce ne sont pas leurs soldats, qui ne sont eux-mêmes que de tristes victimes » de la barbarie de leurs maîtres. La Marseillaise » prescrit donc de venger les morts avec détermination, mais aussi avec discernement. Comment sont appelés les combattants Français dans la Marseillaise ? Mais sachez qu’entre 1914 et 1918, personne n’appelait ces soldats les Poilus’. Eux-mêmes se surnommaient les hommes’. Un poilu’, à l’époque, et même bien avant, désignait un homme courageux. Molière, dans Les précieuses ridicules, utilise l’expression être un brave à trois poils’.
Au XIXe siècle, utiliser le français marque un statut social, tandis que le peuple parle les langues régionales. Avec les enfants de son âge Jaurès parle occitan sauf à l’école où on fait la chasse aux patois ». Jaurès n’emploie pas les termes Occitanie » ou occitan », mais Midi » et langue méridionale ». Il utilise souvent le terme de patois » très utilisé alors, terme qu’il mettra bientôt entre guillemets. Il est élu député du Tarn en 1885. C’est alors un républicain modéré d’éducation bourgeoise et très religieuse. Il affirme combattre les socialistes qui veulent remuer les pavés et les barricades et faire couler le sang des Français ». Il va découvrir le monde des mineurs puis, enseignant à l’université de Toulouse, le prolétariat urbain. A Carmaux, se succèdent grèves et répressions des mineurs et des verriers. C’est dans les années 1889-1892 que Jaurès vient aux idées socialistes et se réclame du socialisme collectiviste et communiste qui veut transformer la propriété capitaliste en propriété socialiste ». Il a acquis la conviction que les prolétaires sont seuls capables de se battre pour autre chose que pour eux-mêmes, pour désaliéner toute la société. Et il parle ainsi des gens du Midi Nul n’a plus de respect que moi pour ces populations vaillantes qui depuis si longtemps luttent pour la République elles l’ont soutenue de leur vote aux heures difficiles ; elles l’ont soutenue de leur sang et de leur liberté aux heures tragiques ; peu de régions de France ont compté plus de combattants de l’idée républicaine et plus de proscrits » la dépêche du 18 mars 1897. Attachement à la langue d'oc A cette époque, l’Eglise utilise les langues régionales dans ses prêches pour combattre les idées républicaines, en particulier lors de la séparation des Eglises et de l’Etat. Certains, comme les radicaux, font alors l’amalgame entre cultures régionales et idées réactionnaires. Jaurès a lu les troubadours et les auteurs occitans de son époque Mistral, Aubanel, Fourès… Mais, enseignant de la IIIe République, il privilégie le français, avant d’affirmer son attachement à la langue d’Oc. J’ai le goût le plus vif pour la langue et pour les œuvres de notre Midi, du Limousin et du Rouergue au Languedoc et à la Provence. J’aime entendre notre langue et j’aime la parler. Dans les réunions populaires les paysans et les ouvriers … aiment bien quand on leur a parlé en français, qu’on s’adresse aussi à eux dans notre langue du Midi. Cela crée entre celui qui parle et ceux qui écoutent une intimité plus étroite » la dépêche du 27 septembre 1909. Pour lui, il faut partout reconnaitre et accepter la diversité ethnique, donc défendre les cultures minoritaires qu’un Etat centralisateur s’efforce de gommer. Politiquement, il défend aussi bien le pluralisme culturel des pays du Maghreb qu’il demande le développement des cultures régionales en France. La langue occitane doit être enseignée Pourquoi ne pas profiter de ce que la plupart des enfants de nos écoles connaissent et parlent encore ce qu’on appelle d’un nom grossier le patois ». Ce ne serait pas négliger le français ce serait le mieux apprendre, au contraire que de comparer familièrement dans son vocabulaire, dans sa syntaxe, dans ses moyens d’expression avec le languedocien et le provençal. Ce serait, pour le peuple de la France du Midi, le sujet de l’étude linguistique la plus vivante, la plus familière, la plus féconde pour l’esprit. Par là serait exercée cette faculté de comparaison et de discernement, cette habitude de saisir entre deux objets voisins les ressemblances et les différences, qui est le fond même de l’intelligence. » Ce serait, pour les élèves, la révélation que tout subsiste et que tout se transforme. Le parler de Rome a disparu, mais il demeure jusque dans le patois de nos paysans comme si leurs chaumières étaient bâties avec les pierres des palais romains. … Il serait facile aux éducateurs, aux maîtres de nos écoles de montrer comment aux XIIe et XIIIe siècles, le dialecte du Midi était un noble langage de courtoisie, de poésie et d’art ; comment il a perdu le gouvernement des esprits par la primauté politique de la France du Nord, mais que de merveilleuses ressources subsistent en lui ! » la dépêche du 15 août 1911 Au coeur du débat les langues régionales Il s’exprime à nouveau dans la Revue de l’enseignement primaire du 15 octobre 1911 J’ai été frappé de voir, au cours de mon voyage à travers les pays latins que, en combinant le français et le languedocien, et par une certaine habitude des analogies, je comprenais en très peu de jours le portugais et l’espagnol. J’ai pu lire, comprendre et admirer au bout d’une semaine les grands poètes portugais. Dans les rues de Lisbonne, en entendant causer les passants, en lisant les enseignes, il me semblait être à Albi ou à Toulouse. Si, par la comparaison du français et du languedocien ou du provençal, les enfants du peuple, dans tout le Midi de la France, apprenaient à trouver le même mot sous deux formes un peu différentes, ils auraient bientôt en main la clef qui leur ouvrirait, sans grands efforts, l’italien, le catalan, l’espagnol, le portugais. Et ils se sentiraient en harmonie naturelle, en communication aisée avec ce vaste monde des races latines, qui aujourd’hui, dans l’Europe méridionale et dans l’Amérique du Sud développe tant de forces et d’audacieuses espérances. Pour l’expansion économique comme pour l’agrandissement intellectuel de la France du Midi, il y a là un problème de la plus haute importance, et sur lequel je me permets d’appeler l’attention des instituteurs. » On ne peut que s’étonner, en cette année marquant le centenaire de la disparition de Jean Jaurès, que ceux qui se proclament ses héritiers n’aient pas encore ratifié la Charte européenne des langues minoritaires. La France est à ce jour un des rares pays à ne pas reconnaître les langues régionales comme faisant partie du patrimoine culturel de l’Europe. Raymond BIZOT
La Résistance à l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale a longtemps été perçue comme un phénomène exclusivement masculin. Cette vision s’est imposée dans la mémoire collective dès la fin du conflit, comme en témoigne le film de René Clément, La bataille du rail retraçant la résistance des cheminots français entre 1940 et 1944, le film scelle l’image de la Résistance comme une expérience exclusivement virile, seulement fondée sur des actions d’éclat – sabotages de matériel, attentats, assassinats d’officiers allemands. Pourtant, un grand nombre de femmes ont également fait partie de l’ armée des ombres » et joué un rôle non négligeable dans la lutte contre l’ennemi nazi. Certaines sont d’ailleurs aujourd’hui connues ou en tout cas reconnues, telles Lucie Aubrac, Germaine Tillion ou Danielle Casanova, dont les noms ont été donnés à des rues, des médiathèques ou des établissements scolaires. D’autres au contraire sont demeurées anonymes engagées dans une résistance plus quotidienne, moins flamboyante, elles n’en ont pas moins contribué de façon déterminante à la victoire finale. Catherine Valenti Des femmes engagées Les raisons de l’engagement des femmes dans la Résistance ne sont pas différentes de celles des hommes. C’est le refus de la défaite du printemps 1940 et de ses conséquences. Bien davantage que l’Appel prononcé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle, que peu de Français ont alors entendu, c’est le discours de Pétain, radiodiffusé la veille, le 17 juin, qui a joué le rôle de catalyseur pour un grand nombre d’hommes et de femmes. Faisant don de sa personne à la France pour atténuer son malheur », le vainqueur de Verdun, tout récemment nommé président du Conseil, annonce aux Français que le combat est terminé, et qu’il s’est mis en relation avec l’ennemi afin de rechercher les moyens de mettre un terme aux hostilités ». Cette annonce d’un armistice va déclencher, chez nombre d’auditeurs du discours un rejet immédiat de ce qu’ils perçoivent comme une insupportable capitulation. Ainsi l’ethnologue Germaine Tillion, qui vient alors tout juste de rentrer à Paris après une mission d’étude de plusieurs mois en Algérie, retrouve la France plongée en pleine débâcle ; ayant fui Paris avec sa mère peu de temps après son retour, c’est sur les routes de l’exode qu’elle entend le 17 juin le discours du maréchal Pétain. Submergée par le dégoût, elle cherche, dès son retour à Paris quelques jours plus tard, un moyen de résister. Prenant contact avec des camarades ethnologues qu’elle a connus au musée de l’Homme, un établissement qu’elle fréquente régulièrement depuis la fin des années 1930, elle participe dès la fin du mois de juin 1940 à la création du Réseau du musée de l’Homme, l’un des tout premiers réseaux de Résistance à apparaître sur le territoire français. À Auch, le 17 juin, la jeune Jeanine Morisse écoute quant à elle l’allocution du maréchal Pétain en compagnie de quelques camarades d’Université les jeunes gens, garçons et filles, sont bouleversées et révoltés. Les larmes, les larmes, les larmes », se souvient l’ancienne résistante soixante ans après. Pour nous, c’était la trahison », ajoute-t-elle. Dès le lendemain, Jeanine et une quinzaine d’étudiants, garçons et filles, se réunissent à la bibliothèque d’Auch et se promettent de lutter jusqu’à ce que l’envahisseur soit parti ». Ils se donnent même un nom, À Bloc » – comme dans gonflés à bloc ». Tant féminin que masculin, l’engagement naît donc d’un refus de l’Occupation promise par le Maréchal Pétain. Mais rejette-t-on les Allemands parce qu’ils sont des étrangers qui occupent indûment le sol national, ou bien parce que ce sont des nazis, donc porteurs d’une idéologie perçue comme délétère ? Pour les femmes comme pour les hommes, la réponse à cette question dépend souvent du degré de politisation antérieur à la guerre. La jeune étudiante toulousaine Raymonde Boix, peu voire pas du tout politisée avant 1940, évoque avant tout le rejet des Allemands en tant qu’occupants étrangers, qui réduisent la patrie en esclavage Nous avons tous été pris de ce sentiment de honte dévastatrice et de ce refus de l’Allemand, mais ce qui m’a poussée à m’engager, c’était de voir l’occupant piller et bafouer la France. S’engager, c’était défendre l’honneur de son pays. » Publié ou mis à jour le 2021-05-11 132443
Le CICR entretient un dialogue avec les porteurs d'armes et les groupes d'influence afin que les règles du droit international humanitaires soient connues et comprises. Didier Revol/CICRMême la guerre a des règles. Qu'est-ce que cela veut dire ?Cela veut dire qu'on ne peut pas attaquer des civils ; qu'on doit limiter autant que possible les effets des opérations militaires sur les femmes et les enfants, ainsi que sur les autres catégories de civils ; qu'il faut traiter les détenus humainement et ne pas torturer des droit international humanitaire, c'est quoi ?Le droit international humanitaire DIH est un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, vise à atténuer les effets des conflits armés. Il protège les personnes qui ne participent pas, ou ne participent plus, aux combats telles que les civils, le personnel médical, les travailleurs humanitaires, les blessés, les malades, les soldats naufragés, les prisonniers de guerre ou les autres détenus et restreint le choix des moyens et méthodes de guerre par exemple, l'utilisation de certaines armes. Le DIH est également appelé droit de la guerre » ou droit des conflits armés ».Le DIH est constitué de traités les principaux étant les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels et du droit international le DIH s'applique-t-il ?Le DIH s'applique uniquement aux situations de conflit armé. Hormis quelques cas nécessitant une mise en œuvre en temps de paix par exemple pour l'adoption d'une législation, l'enseignement ou la formation en matière de DIH, le DIH ne s'applique pas en dehors des conflits DIH prévoit deux régimes de protection l'un pour les conflits armés internationaux et l'autre pour les conflits armés non internationaux. Les premiers sont des conflits armés entre deux États ou plus. Les seconds opposent soit des forces armées gouvernementales à un ou plusieurs groupes armés non étatiques, soit différents de ces groupes entre eux. Les règles qui s'appliquent dépendent de la qualification de la situation en tant que conflit armé international ou non règles du DIH continuent de protéger les victimes des conflits armés même après la fin des hostilités détenus ou personnes portées disparues, par exemple.Qui est tenu de respecter le DIH ?Le DIH est universel toutes les parties engagées dans un conflit ont l'obligation de respecter le DIH, que ce soit les forces gouvernementales ou des groupes armés non Conventions de Genève, qui constituent l'élément central du DIH, ont été ratifiées par les 196 États de la planète, ce qui en fait un ensemble de règles universel. Rares sont les traités internationaux à faire une telle unanimité. Elles sont complétées par les deux Protocoles additionnels de 1977, dont le premier régit les conflits armés internationaux et le second les conflits armés non internationaux, ainsi que par le troisième Protocole additionnel de 2005, qui porte création de l'emblème du cristal rouge venant s'ajouter à ceux de la croix rouge et du croissant rouge. Aujourd'hui, le Protocole additionnel I compte 174 États parties, tandis que le Protocole additionnel II et le Protocole additionnel III en ont 169 et 79, côtés des traités, le droit coutumier permet de combler les lacunes pouvant apparaître lorsque les traités ne sont pas applicables ou lorsque le droit conventionnel est moins élaboré, comme dans le cas des conflits armés non internationaux. Les règles coutumières ont force contraignante pour toutes les parties à un conflit sont les prisonniers de guerre ?En bref, les prisonniers de guerre sont les combattants qui sont tombés au pouvoir de l'ennemi lors d'un conflit armé international. Les combattants peuvent être des membres des forces armées régulières, ainsi que des milices, des volontaires ou d'autres groupes de ce type s'ils appartiennent à une partie au conflit et remplissent certaines conditions. Un petit nombre de non-combattants – médecins, journalistes, fournisseurs et membres d'équipage civils, ont également droit au statut de prisonnier de guerre lorsqu'ils sont affiliés aux forces armées ou ont une permission spéciale pour les accompagner. Les civils qui prennent spontanément les armes lors d'une levée en masse peuvent également être considérés comme des prisonniers de guerre. Le statut de prisonnier de guerre est régi par la troisième Convention de Genève et le Protocole additionnel quel type de traitement les prisonniers de guerre ont-ils droit ?Pendant toute la durée de leur internement, les prisonniers de guerre doivent être traités humainement en toutes circonstances. Le DIH les protège contre tout acte de violence ou d'intimidation, contre les insultes et la curiosité publique. Le DIH définit aussi les conditions minimales d'internement des prisonniers de guerre, notamment en ce qui concerne le logement, l'alimentation, l'habillement, l'hygiène et les soins prisonniers de guerre ne peuvent pas être poursuivis pour avoir pris part directement aux hostilités, mais ils peuvent être poursuivis pour d'éventuels crimes de guerre. Leur internement n'est pas une forme de sanction, mais vise seulement à les empêcher de continuer à participer au conflit. Les prisonniers de guerre doivent être libérés et rapatriés sans délai dès la fin des hostilités les conflits armés internationaux, le CICR a le droit de visiter les prisonniers de guerre afin de s'assurer que leur traitement et les conditions de leur détention sont conformes au est-il des civils privés de liberté ? Le DIH les protège-t-il ?Durant un conflit armé, des civils peuvent aussi être privés de leur liberté. Le DIH n'autorise l'internement de civils protégés que s'il est absolument nécessaire pour la sécurité de la partie qui les détient. L'internement ne peut jamais être utilisé comme une forme de punition. De ce fait, les internés doivent être remis en liberté dès que les raisons motivant leur internement cessent d' personnes doivent être informées des raisons de leur internement et doivent pouvoir contester la décision de les interner. Le DIH définit également des normes minimales touchant les conditions de détention, sur des questions telles que le logement, l'alimentation, l'habillement, l'hygiène et les soins médicaux. Les personnes civiles internées ont le droit d'échanger des nouvelles avec leur internés civils doivent être traités avec humanité en toutes circonstances. Le DIH les protège contre tout acte de violence ou d'intimidation, contre les insultes et la curiosité publique. Ils ont droit au respect de leur vie, de leur dignité, de leurs droits personnels et de leurs convictions politiques, religieuses et les conflits armés internationaux, le CICR a le droit de visiter les civils internés afin de s'assurer que leur traitement et les conditions de leur détention sont conformes au protection le DIH offre-t-il aux blessés, aux malades et aux naufragés ?Les blessés et les malades s'entendent des personnes, militaires ou civiles, qui, en temps de conflit armé, ont besoin de soins médicaux et ne prennent pas part aux hostilités. Tous les blessés, malades ou naufragés, quelle que soit la partie à laquelle ils appartiennent, doivent être respectés et blessés et les malades doivent être respectés et protégés en toutes circonstances. Cela signifie qu'ils ne doivent pas être attaqués, tués ou maltraités, et que les parties doivent prendre des mesures pour leur porter secours et les protéger. Les parties au conflit doivent prendre toutes les mesures possibles pour rechercher et recueillir les blessés et les malades. L'idée générale est que les parties au conflit doivent également prodiguer les meilleurs soins dans les meilleurs délais possibles. Seules des raisons médicales peuvent justifier d'établir des priorités de les conflits armés internationaux, le traitement des blessés, des malades et des naufragés est largement défini dans les première, deuxième et quatrième Conventions de Genève, le Protocole additionnel I ainsi que dans les règles coutumières. Pour ce qui est des conflits armés non internationaux, il faut se référer à l'article 3 commun, au Protocole additionnel II et aux règles doivent faire les parties à un conflit armé à l'égard des personnes portées disparues ? Et à l'égard des morts ?Selon le DIH, les parties à un conflit armé doivent prévenir les disparitions et empêcher que des personnes soient séparées de leurs proches. Si des personnes sont portées disparues, les parties au conflit doivent s'efforcer de faire la lumière sur leur sort et communiquer avec les communication est essentielle pour prévenir les disparitions et éviter que des personnes soient séparées de leur famille. Aussi le DIH exige-t-il des parties à un conflit armé qu'elles enregistrent les personnes privées de liberté et leur permettent de correspondre avec leur famille. Elles doivent également enregistrer toutes les informations disponibles concernant les morts et veiller à ce que la gestion des restes humains se fasse dans la dignité. Durant les conflits armés internationaux, les parties doivent aussi faire appel à leurs Bureaux nationaux de renseignements pour collecter des informations sur toutes les personnes protégées, mortes ou en vie, qui se trouvent en leur pouvoir, et transmettre ces informations à l'Agence centrale de parties à un conflit armé doivent prendre toutes les mesures possibles pour rendre compte des personnes portées disparues, des personnes séparées de leurs familles et des personnes décédées, fournir les informations dont elles disposent aux membres de leurs familles et faciliter le rétablissement des liens familiaux. Elles doivent notamment rechercher, récupérer et évacuer les morts et faciliter la restitution des restes humains aux familles qui en font la obligations imposées par le DIH concernant les personnes disparues subsistent même après la fin du se passe-t-il en cas d'occupation ? Quelles protections s'appliquent-elles ?Selon le DIH, l'occupation est une forme de conflit armé international. Il y a occupation lorsque le territoire d'un État est effectivement placé sous l'autorité d'une armée hostile. L'occupation ne s'étend qu'aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s'exercer. Lorsqu'un État consent à la présence de troupes étrangères, il n'y a pas d' plus des protections générales accordées à la population civile, les civils vivant dans un territoire occupé ont droit à une protection spécifique visant à prévenir les abus qui pourraient être commis par la puissance occupante. Ces protections sont définies à la Section III de la IVe Convention de Genève et dans le Règlement de La Haye de 1907, ainsi que dans les règles du droit manière générale, le droit de l'occupation cherche à trouver un équilibre entre les besoins de la puissance occupante en termes de sécurité d'une part, et les intérêts de la puissance évincée et de la population locale de l'autre. Parmi ses responsabilités, la puissance occupante doit notamment veiller à assurer la gestion des biens publics, le fonctionnement des établissements scolaires, l'existence et l'administration des services médicaux, en autorisant si nécessaire la conduite d'opérations de secours et en permettant aux organisations humanitaires impartiales, telles que le CICR, de mener leurs activités. En retour, la puissance occupante bénéficie également de certains droits, qui peuvent prendre la forme de mesures de contraintes imposées à la population locale si les circonstances l' dit le DIH à propos des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays ?Les réfugiés sont des personnes qui ont franchi une frontière internationale parce qu'elles craignaient avec raison d'être persécutées dans leur pays d'origine. Il y a beaucoup de raisons différentes qui poussent les gens à fuir et font d'eux des réfugiés, certaines pouvant être liées à un conflit armé. Le DIH protège les réfugiés en particulier lorsqu'ils se trouvent sur un territoire en proie à un conflit armé. Outre les protections générales accordées à la population civile, les réfugiés ont droit à certaines protections spécifiques dans les conflits armés personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays n'ont pas franchi de frontière internationale, mais ont dû elles aussi s'enfuir de chez elles. Les déplacés internes bénéficient des protections générales accordées à tous les civils. En outre, des règles spécifiques du DIH exigent qu'en cas de déplacement, toutes les mesures possibles soient prises pour les accueillir dans des conditions satisfaisantes de logement, d'hygiène, de salubrité, de sécurité et d'alimentation et pour que les membres d'une même famille ne soient pas séparés les uns des sont dûment respectées, les règles du DIH peuvent également contribuer à prévenir les déplacements, par exemple en interdisant d'affamer la population civile et de détruire les objets indispensables à sa survie. Le DIH interdit les déplacements forcés, sauf si la sécurité des civils ou des raisons militaires impératives l'exigent..Comment le DIH protège-t-il les femmes ?Dans les conflits armés, les femmes peuvent être des victimes, des combattantes, des spectatrices aussi bien que des actrices d'influence. Elles bénéficient des protections générales accordées à la population civile ou aux combattants, en fonction de leur statut. Le DIH interdit toute discrimination fondée sur le sexe ou le femmes sont également exposées à des risques en raison des contraintes qui leur sont imposées, et sont touchées de manière disproportionnée par certains types de violence, dont les violences sexuelles. Le DIH prend ces risques en compte, notamment en prohibant le viol, la prostitution forcée ou toute forme d'attentat à la pudeur contre toute personne. Violer ces interdits peut constituer un crime de DIH prévoit en outre un régime spécial pour les prisonniers de guerre et les internés civils de sexe féminin, ainsi que pour les femmes enceintes. Leurs besoins spécifiques en termes de protection, de santé et d'assistance doivent être respectés. Par exemple, les femmes, les hommes, les garçons et les filles d'âges et de milieux différents peuvent avoir des besoins médicaux différents et être exposés à des risques différents empêchant une égalité de traitement. Il est important de prendre en compte les points de vue des femmes et des hommes d'âges et d'horizons le DIH protège-t-il les enfants ?Les enfants sont particulièrement vulnérables dans les conflits armés. Leurs besoins dépendent également de facteurs tels que le sexe, le statut socioéconomique et le plus de la protection générale que le DIH leur accorde en tant que civils, les enfants bénéficient également de protections spéciales. Ils doivent ainsi jouir d'un accès à la nourriture et à des soins de santé adaptés à leur âge, et des mesures doivent être prises pour faciliter leur accès continu à l' DIH interdit également le recrutement d'enfants dans les forces armées ou les groupes armés, et les parties ne doivent pas les autoriser à prendre part aux hostilités. L'âge de l'enrôlement volontaire et obligatoire légal dépend des traités auxquels un État est partie. La plupart des États sont ainsi parties au Protocole facultatif se rapportant à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés, qui fixe à 18 ans l'âge du recrutement obligatoire et de la participation directe aux hostilités. Cet instrument donne également le droit aux enfants recrutés illégalement de bénéficier d'une assistance pour leur rétablissement physique et psychologique et leur réinsertion États ont souscrit aux Engagements et Principes de Paris relatifs aux enfants associés aux forces armées et aux groupes armés, qui fournissent des orientations supplémentaires sur le traitement et la réinsertion des enfants recrutés DIH protège-t-il les personnes handicapées ?Oui. Bien entendu, lorsqu'elles sont des civils ou des personnes hors de combat, les personnes handicapées bénéficient de toutes les protections générales prévues par le DIH. En outre, dès 1949, les rédacteurs des Conventions de Genève ont reconnu que les personnes handicapées avaient besoin d'une protection spécifique pendant les conflits armés. En vertu du DIH, les parties aux conflits armés doivent accorder un respect et une protection particuliers aux personnes handicapées, notamment s'agissant des règles en matière d'internement, ainsi que pour l'évacuation des zones assiégées ou conception contemporaine du DIH et des droits des personnes handicapées met en évidence les besoins et les obstacles particuliers auxquels ces personnes peuvent être confrontées, ainsi que les risques spécifiques auxquels elles sont exposées en cas de conflit armé. Lesdits obstacles et risques devraient également être pris en compte dans l'interprétation des règles du DIH relatives à la conduite à tenir envers les civils, notamment l'obligation de prendre les précautions pratiquement DIH contient-il des règles sur la torture ?Oui. Les actes de torture et autres formes de mauvais traitements sont formellement interdits, partout et en tout temps. Le DIH et le droit international des droits de l'homme DIDH se complètent pour offrir un ensemble de règles détaillées pour la prévention et la répression des actes de torture et autres formes de mauvais traitements. Les États s'entendent sur le fait qu'il n'existe aucune excuse justifiant le recours à la torture. Les souffrances qu'engendre sa pratique peuvent causer des troubles profonds et parfois irréversibles chez les personnes qui en sont sont les grands principes qui gouvernent la conduite des hostilités ?Les règles du DIH sur la conduite des hostilités visent à trouver un équilibre entre nécessité militaire et humanité, en cherchant principalement à protéger les civils des attaques et des effets des principe de distinctionLes parties à un conflit armé doivent en tout temps faire la distinction entre la population civile et les combattants ainsi qu'entre les biens de caractère civil et les objectifs militaires et, par conséquent, ne diriger leurs opérations que contre des objectifs militaires ». Le DIH interdit les attaques dirigées contre des civils, ainsi que les attaques indiscriminées, à savoir celles qui frappent sans distinction des objectifs militaires et des civils ou des biens de caractère principe de proportionnalitéLe DIH interdit les attaques dont on peut attendre qu'elles causent incidemment des dommages dans la population civile qui seraient excessifs par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu. Dans la conduite des hostilités, il est souvent inévitable de causer des dommages accidentels aux civils et aux biens de caractère civil. Toutefois, le DIH limite l'étendue des dommages collatéraux admissibles en précisant comment la nécessité militaire et les considérations d'humanité doivent être mises en balance dans de telles principe de précautionLes opérations militaires doivent être conduites en veillant constamment à épargner la population civile, les personnes civiles et les biens de caractère civil. Toutes les précautions possibles doivent être prises en vue d'éviter et, en tout cas, de réduire au minimum les pertes en vies humaines dans la population civile, les blessures aux personnes civiles et les dommages aux biens de caractère civil qui pourraient être causés incidemment. Étant donné le risque important de préjudices causés aux civils chaque fois que l'armée lance une attaque, le DIH impose des obligations détaillées à ceux qui planifient, décident ou exécutent les attaques. Il exige aussi que les parties à un conflit protègent les civils et les biens de caractère civil sous leur contrôle contre les effets des spécialePlusieurs types de personnes et de biens bénéficient d'une protection expresse supplémentaire. Par exemple, des précautions particulières doivent être prises afin d'éviter la libération de forces dangereuses et les pertes sévères qui en résulteraient dans la population civile si les barrages, les digues, les centrales nucléaires et les autres installations situées à proximité étaient attaqués. Des restrictions encore plus strictes sont imposées lorsque le premier Protocole additionnel de 1977 s' protection spécifique est également accordée au personnel médical et aux structures de santé, au personnel et aux activités humanitaires, à l'environnement, aux biens indispensables à la survie de la population civile et aux biens culturels..Les civils qui prennent les armes perdent-ils leur protection contre les attaques directes en vertu du DIH ?Cela DIH définit les civils comme toutes les personnes qui ne sont ni des membres des forces armées étatiques, ni des membres d'un groupe armé organisé ayant une fonction permanente de combat, ni des participants à une levée en personnes civiles sont protégées contre les attaques directes, sauf si elles participent directement aux hostilités et pendant la durée de cette participation. Les parties à un conflit armé doivent prendre toutes les précautions possibles pour déterminer si une personne est un civil et, si tel est le cas, si elle participe directement aux hostilités. En cas de doute, la personne en question doit être présumée être un civil et protégée contre les attaques protéger la population civile, les combattants – et toute personne participant directement aux hostilités – doivent se distinguer des civils dans toutes les opérations militaires en arborant des signes reconnaissables et en portant ouvertement les CICR a publié un Guide interprétatif qui offre des recommandations en vue de l'interprétation des dispositions du DIH relatives à la notion de participation directe aux parties à un conflit peuvent-elles utiliser n'importe quel type d'armement pour attaquer ou se défendre ?Non, elles ne le peuvent le début, le DIH a tenté de limiter les effets des conflits armés. À cette fin, le DIH impose des limites au choix des armes, des moyens et des méthodes de guerre en édictant des règles générales et des règles spécifiques limitant ou interdisant l'utilisation de certaines armes qui causent des dommages règles générales qui restreignent le choix des armes, des moyens et des méthodes de guerre comprennent l'interdiction des armes de nature à frapper sans discrimination, ainsi que les principes et règles gouvernant la conduite des hostilités, qui protègent essentiellement les civils, et l'interdiction des armes de nature à causer des maux superflus, qui protège également les les années 1860, les États ont convenu d'interdire ou de limiter l'emploi de certaines armes en raison de leur coût humain, potentiel ou réel. Ont notamment été prohibés les balles explosives ou expansives 1868, les balles qui s'épanouissent ou s'aplatissent facilement dans le corps humain 1899, les poisons et gaz asphyxiants 1925, les armes biologiques 1972, les armes chimiques 1993, les éclats non localisables 1980, les armes à laser aveuglantes 1995, les mines antipersonnel 1997, les armes à sous-munitions 2008, les armes nucléaires 2017. Ont également été imposées des limitations concernant l'utilisation des armes incendiaires 1980, des mines terrestres antipersonnel et antivéhicule, des pièges et autres dispositifs 1980 et 1996, ainsi que des obligations relatives aux restes explosifs de guerre 2003. Bon nombre de ces armes sont aujourd'hui également interdites en vertu du droit les armes, même celles qui ne sont pas expressément réglementées, doivent respecter les règles générales du DIH concernant la conduite des hostilités. Dans la mise au point ou l'acquisition d'une nouvelle arme, les États ont l'obligation de procéder à un examen juridique pour déterminer si l'emploi en serait interdit, dans certaines circonstances ou en toutes circonstances, par le droit et surtout, il faut se demander si l'utilisation d'armes, de moyens ou de méthodes de guerre est conforme aux principes de l'humanité et aux exigences de la conscience le CICR demande-t-il aux parties aux conflits d'éviter l'emploi d'armes explosives à large rayon d'impact en milieu urbain ?Les armes explosives à large rayon d'impact bombes et missiles de gros calibre, systèmes d'artillerie et mortiers non guidés, lance-roquettes multitubes, par exemple, lorsqu'elles sont utilisées dans des zones urbaines ou d'autres zones habitées, ont de graves conséquences humanitaires, même lorsqu'elles sont dirigées contre des objectifs militaires. Ne sont pas seulement en cause les effets directs de cette utilisation décès et blessés parmi les civils, destruction de biens de caractère civil, mais aussi les retombées indirectes perturbation des services essentiels causée par l'endommagement ou la destruction d'infrastructures essentielles, par exemple.Compte tenu de leur puissance explosive ou de leur manque de précision, et de la probabilité que leurs effets s'étendent bien au-delà de la cible, il est très délicat d'utiliser de telles armes dans des zones habitées dans le respect du DIH. Les armes explosives à large rayon d'impact sont inadaptées à un emploi dans les zones 2011, le CICR appelle les États et toutes les parties à des conflits armés à éviter d'utiliser ces armes explosives lourdes dans les zones urbaines et autres zones habitées, compte tenu de la forte probabilité qu'elles aient des effets indiscriminés et malgré l'absence de toute interdiction juridique expresse portant sur certains types d'armes spécifiques. Cet appel a également été lancé par le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans son ensemble, le Secrétaire général des Nations Unies et plusieurs États et organisations internationales et de la société d'autres termes, il ne faudrait pas utiliser des armes explosives à large rayon d'impact dans des zones peuplées, à moins de prendre des mesures suffisantes pour limiter l'étendue de leurs effets et les risques de dommages qui en découlent pour les civils. Ces mesures, sous forme d'orientations et de bonnes pratiques, devraient être mises en place bien avant les opérations militaires et systématiquement appliquées lorsque les hostilités sont menées dans des zones en savoir plus, regardez notre vidéo et les rapports publiés est-il des transferts d'armes aux parties à un conflit armé ?La disponibilité généralisée et les transferts d'armes et de munitions insuffisamment réglementés ou contrôlés ont un lourd coût humain. Cette situation facilite les violations du DIH, entrave l'acheminement de l'aide humanitaire, contribue à prolonger la durée des conflits armés et à maintenir des niveaux élevés d'insécurité et de violence même après leur États doivent s'abstenir de transférer des armes s'il existe un risque manifeste que celles-ci soient utilisées pour violer le États qui fournissent des armes à une partie à un conflit armé doivent faire tout ce qui est raisonnablement en leur pouvoir pour s'assurer que le destinataire des armes respecte le DIH, par exemple en prenant des mesures d'atténuation des risques, en assortissant les livraisons d'armes de conditions ou en les suspendant, ou encore en annulant les livraisons outre, les États parties au Traité sur le commerce des armes doivent évaluer, avant d'autoriser une exportation, si le destinataire est susceptible d'utiliser les armes, les munitions ou les pièces et composants fournis pour commettre ou faciliter une violation grave du DIH ou du droit des droits de l'homme. S'il existe un risque prépondérant que cela se produise, l'exportation ne doit pas être le DIH, un État ne devient pas partie à un conflit armé au seul motif qu'il fournit des armes ou des équipements militaires à un un établissement hospitalier ou scolaire est utilisé par des forces armées comme base pour lancer des attaques ou entreposer des armes, cela en fait-il un objectif militaire légitime ?Le droit de la guerre interdit les attaques directes contre des biens civils comme les écoles. Il interdit également les attaques directes contre les hôpitaux et le personnel médical, qui sont expressément protégés par le DIH. Cela dit, un établissement hospitalier ou scolaire peut devenir une cible militaire légitime s'il contribue à des opérations militaires spécifiques de l'ennemi et si sa destruction offre un avantage militaire certain à l'attaquant. En cas de doute, ces établissements ne peuvent être hôpitaux ne perdent leur protection que dans certaines circonstances – par exemple si un hôpital est utilisé comme base pour lancer une attaque, comme dépôt d'armes ou pour cacher des soldats/combattants en bonne santé. Il y a aussi des conditions préalables. Pour qu'une partie à un conflit puisse répondre à ces actes par une attaque, elle doit d'abord donner un avertissement, assorti d'un délai, et l'autre partie doit avoir ignoré cet États ont souscrit à la Déclaration et aux lignes directrices sur la sécurité dans les écoles, qui visent à réduire l'utilisation des écoles à des fins devrait-on s'inquiéter des attaques contre les biens culturels dans les conflits armés ?Les monuments historiques, les œuvres d'art et les sites archéologiques – désignés sous le nom de biens culturels – sont protégés par le DIH. Les attaques perpétrées contre les biens culturels vont bien au-delà de la destruction de constructions matérielles. Elles constituent des attaques contre notre histoire, notre dignité et notre droit de la guerre impose aux parties à un conflit armé de protéger et de respecter les biens culturels. Selon le DIH, attaquer des biens culturels ou utiliser ces biens à des fins militaires est interdit, sauf en cas de nécessité militaire impérative. Par ailleurs, les parties à un conflit ne peuvent saisir, détruire ou délibérément endommager des biens culturels, et elles doivent faire cesser les vols et les pillages de biens culturels, ainsi que tout acte de vandalisme à l'égard desdits DIH protège-t-il l'environnement des effets des opérations militaires ?Oui. L'environnement naturel est de caractère civil. Par conséquent, toute partie de l'environnement naturel qui n'est pas un objectif militaire est protégée en vertu des principes généraux et des règles sur la conduite des hostilités qui protègent les biens civils. Cela signifie qu'il est interdit aux parties de lancer une attaque contre un objectif militaire dont on peut attendre qu'elle cause des dommages excessifs à l'environnement. Dans la conduite des opérations militaires, toutes les précautions pratiquement possibles doivent être prises en vue d'éviter et, en tout cas, de réduire au minimum, les dommages qui pourraient être causés incidemment à l'environnement. L'absence de certitude scientifique quant aux effets sur l'environnement de certaines opérations militaires n'exonère pas une partie au conflit de son devoir de prendre de telles outre, le DIH accorde à l'environnement naturel des protections spécifiques dans certaines circonstances. Il s'agit notamment de tenir dûment compte de la protection et de la préservation de l'environnement naturel dans le choix des moyens et des méthodes de guerre, et d'interdire l'usage de méthodes ou de moyens de guerre qui sont conçus pour causer, ou dont on peut attendre qu'ils causent, des dommages étendus, durables et graves à l'environnement naturel. Violer cette interdiction peut constituer un crime de destruction de l'environnement naturel ne peut être employée comme une en savoir plus, voir la publication du CICR intitulée Guidelines on the Protection of the Natural Environment in Armed Conflict Lignes directrices sur la protection de l'environnement naturel dans les conflits armés, en anglais. Quelles règles s'appliquent-elles aux sièges ?Les sièges ont souvent de graves conséquences pour un grand nombre de civils. Le DIH prévoit des règles importantes en vue de protéger la population est essentiel que les civils soient autorisés à évacuer une zone assiégée. Ni la force assiégeante ni la force assiégée ne peuvent les forcer à rester contre leur gré. Les sièges doivent être dirigés exclusivement contre des forces armées ennemies et attaquer ou abattre des civils qui s'échappent d'une zone assiégée est formellement ailleurs, les parties doivent se conformer à toutes les règles régissant la conduite des faut veiller constamment à épargner les civils lorsqu'une ville est assiégée ou que des objectifs militaires sont attaqués dans la zone assiégée. Toutes les précautions possibles doivent être prises en vue d'éviter et, en tout cas, de réduire au minimum les pertes en vies humaines dans la population civile, les blessures aux personnes civiles et les dommages aux biens de caractère civil qui pourraient être causés incidemment. Le DIH interdit également d'utiliser la famine comme méthode de guerre contre la population le même temps, bien que des évacuations temporaires puissent être nécessaires, et même légalement requises, les sièges ne doivent pas être utilisés pour contraindre les civils à quitter définitivement une zone. Si des civils sont déplacés parce qu'ils s'échappent ou sont évacués d'une zone assiégée, toutes les mesures possibles doivent être prises pour s'assurer que ces personnes disposent d'un abri adéquat, ont accès à une nourriture suffisante, à des installations d'hygiène et à des soins de santé, qu'elles sont protégées y compris contre la violence sexuelle et sexiste et que les membres d'une même famille ne sont pas en savoir plus, voir notre Rapport 2019 sur le droit international humanitaire et les défis posés par les conflits armés contemporains, pages 23 à cyberguerre est-elle soumise à des règles ?Oui. Les cyberopérations menées pendant un conflit armé sont soumises aux règles et aux principes établis du DIH – elles ne s'inscrivent pas dans un vide juridique » ou une zone grise ».La préoccupation du CICR est que les cyberopérations militaires, qui font désormais partie des conflits armés contemporains, peuvent perturber le fonctionnement des infrastructures essentielles, les interventions d'urgence et l'action humanitaire, ainsi que d'autres services indispensables pour la population DIH limite les cyberopérations pendant les conflits armés, de même qu'il limite l'emploi de tout autre type d'arme, de moyen et de méthode de guerre dans un conflit armé, qu'il soit nouveau ou ancien. En particulier, les infrastructures civiles sont protégées contre les cyberattaques par les règles et principes existants du DIH, notamment les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution dans l'attaque. De plus, l'utilisation, dans les conflits armés, de cyberoutils qui se diffusent et qui causent des dommages sans discrimination est DIH impose-t-il des limites aux opérations psychologiques ou d'information ?Les opérations psychologiques ou d'information font depuis longtemps partie des conflits armés. Toutefois, avec l'évolution rapide des technologies de l'information et de la communication qui s'opère actuellement, l'ampleur, la vitesse et la portée des opérations d'information ou des opérations psychologiques ont considérablement CICR est préoccupé par l'utilisation d'opérations psychologiques ou d'information pour semer la confusion ou causer du tort, pour répandre la peur et la terreur parmi la population, ou pour inciter à la DIH interdit certains types d'opérations psychologiques ou d'information pendant les conflits armés menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi la population civile, propagande tendant à des engagements volontaires de personnes protégées dans des territoires occupés ou, plus généralement, encouragement à commettre des violations du DIH. Les opérations d'information doivent également satisfaire à l'obligation de respecter et de protéger des catégories spécifiques d'acteurs tels que le personnel médical et le personnel de secours sont les dangers associés aux armes autonomes ?Les armes autonomes sélectionnent des cibles et exercent la force contre elles sans intervention humaine. Il en résulte que l'utilisateur ne choisit pas de manière spécifique l'objet humain ou matériel de la frappe. Compte tenu de la difficulté à prévoir et à limiter leurs effets, l'utilisation de ces armes pose des risques pour les civils, des défis quant au respect du DIH et suscite des préoccupations éthiques fondamentales pour la CICR a exhorté les États à adopter de nouvelles règles juridiquement contraignantes interdisant les armes autonomes imprévisibles et celles qui ciblent des êtres humains, et à limiter strictement la mise au point et l'utilisation de tous les autres systèmes d'armes en savoir plus, voir la position du CICR sur les systèmes d'armes humanitaire aux populations qui ont besoin d'aide revêt-il un caractère inconditionnel ?Bien que les règles pertinentes varient légèrement en fonction de la nature du conflit conflit armé international sans occupation, occupation ou conflit armé non international, on dira pour simplifier que le cadre formé par le DIH régissant l'accès humanitaire est constitué de quatre niveaux » il incombe à chaque partie à un conflit armé de répondre aux besoins essentiels de la population qui est sous son les organisations humanitaires impartiales ont le droit d'offrir leurs services pour des activités humanitaires, en particulier lorsque les besoins essentiels de la population ne sont pas les activités humanitaires impartiales menées en situation de conflit armé sont généralement subordonnées au consentement des parties au conflit, lequel ne doit toutefois pas être refusé de manière quatrièmement, une fois que des actions de secours humanitaires impartiales ont été convenues, les parties au conflit armé et les États non parties au conflit doivent autoriser et faciliter le passage rapide et sans encombre des secours. Ils peuvent exercer un droit de contrôle pour vérifier que l'aide acheminée est bien ce qu'elle prétend en savoir plus, voir la publication intitulée Questions/réponses du CICR et lexique sur l'accès est le point de vue du CICR sur les corridors et les pauses humanitaires ?Les corridors ou couloirs humanitaires » sont utilisés par le personnel humanitaire, par exemple pour acheminer des secours aux victimes d'hostilités ou leur offrir un lieu de passage sûr. Si le DIH est muet sur cette notion, les règles du DIH régissant l'accès et les activités humanitaires mentionnées ci-dessus fournissent un cadre de référence. Par ailleurs, les parties sont tenues d'évacuer la population civile de la zone des combats, de rapatrier les blessés et les malades, de transférer les morts et, sauf si leur protection l'exige ou en cas de nécessité militaire impérative, elles doivent permettre aux civils de quitter le initiative qui donne aux civils un peu de répit face à la violence et leur permet de rejoindre volontairement des zones plus sûres est la bienvenue. Les corridors humanitaires doivent être bien planifiés, bien coordonnés et mis en œuvre avec le consentement de toutes les parties au conflit. Par définition, ils ont cependant une portée géographique limitée et ne constituent donc pas une solution idéale. Les parties engagées dans les combats doivent s'assurer que toutes les mesures et précautions nécessaires sont prises pour protéger les civils et pour que l'aide atteigne ceux qui en ont pause humanitaire est une suspension temporaire des hostilités à des fins purement humanitaires, convenue entre les parties au conflit. Elle est généralement prévue pour une période et une zone expressions pause humanitaire » et corridor humanitaire » ne sont pas des termes techniques consacrés par le DIH. Il existe néanmoins des règles importantes du DIH qui peuvent encadrer les discussions relatives aux pauses et aux corridors humanitaires. Les parties à tous les conflits armés peuvent conclure des accords visant à améliorer la situation des personnes touchées par le conflit et doivent être guidées par les règles relatives à l'accès dit le DIH au sujet de la sécurité alimentaire ?L'insécurité alimentaire aiguë est une préoccupation récurrente dans les conflits. Le DIH comporte des règles importantes qui peuvent empêcher une situation de se transformer en une crise alimentaire d'une extrême gravité. Ainsi, les parties au conflit ont l'obligation de répondre aux besoins essentiels de la population qui est sous leur contrôle. De plus, le DIH interdit expressément d'utiliser la famine contre les civils comme méthode de guerre, la violation de cette interdiction étant susceptible de constituer un crime de outre, les biens indispensables à la survie de la population civile, tels que les denrées alimentaires, les zones agricoles, les récoltes, le bétail, les installations et réserves d'eau potable et les ouvrages d'irrigation, bénéficient d'une protection spéciale. Ils ne doivent pas être attaqués, détruits, enlevés ou mis hors d'usage de toute autre même, le respect d'autres règles du DIH peut jouer un rôle important dans la prévention de l'insécurité alimentaire, comme la protection de l'environnement, la limitation des sièges et l'accès aux secours se passe-t-il si un État ou des particuliers violent le DIH ?Un aspect essentiel de la limitation des effets des conflits armés est le respect des règles. Le DIH exige des parties à un conflit qu'elles préviennent et répriment les violations graves du DIH, et qu'elles suppriment les autres État responsable de violations du DIH doit réparer intégralement les pertes ou les dommages qu'il a causés. De leur côté, les individus responsables de crimes de guerre doivent être recherchés, faire l'objet d'une enquête et être poursuivis. Les États peuvent faire appliquer les règles par le biais de leurs systèmes juridiques nationaux, des voies diplomatiques ou des mécanismes internationaux de règlement des crimes de guerre peuvent faire l'objet d'enquêtes et de poursuites par tout État ou, dans certaines circonstances, par un tribunal international. Les Nations unies peuvent également prendre des mesures pour faire respecter le droit international humanitaire. Par exemple, le Conseil de sécurité peut contraindre les États à respecter leurs obligations ou créer un tribunal chargé d'enquêter sur les crime de guerre, c'est quoi ?Les violations graves du DIH sont considérées comme des crimes de guerre. Les États doivent enquêter sur les crimes de guerre commis par leurs ressortissants ou par leurs forces armées ou sur leur territoire et, si cela est possible, poursuivre les suspects. Les États ont également le droit d'enquêter sur d'autres personnes pour crimes de guerre devant leurs tribunaux nationaux, indépendamment de la nationalité de l'auteur ou de l'endroit où les violations ont été commises compétence universelle.Le DIH tient les individus responsables des crimes de guerre qu'ils commettent eux-mêmes ou qu'ils ordonnent de commettre. À cet égard, le DIH est complété par le droit pénal international, qui définit différents modes de responsabilité pénale crimes de guerre s'appliquent à tous les conflits armés, tandis que d'autres sont spécifiques aux conflits armés internationaux. Dans les conflits armés internationaux, certains crimes de guerre sont également appelés infractions graves et donnent lieu à des obligations supplémentaires pour les exemple, les actes suivants constitueraient des crimes de guerre dans tous les conflits armés - le fait de prendre délibérément pour cible des civils qui ne participent pas directement aux hostilités ;- le pillage ;- la prise d'otages ;- attaquer des objets religieux ou culturels, pour autant qu'ils ne soient pas des objectifs militaires ;- la torture et les autres formes de traitements inhumains ;- le recrutement d'enfants ;- le viol et les autres formes de violence CICR ne participe en aucune façon au recueil d'éléments de preuve ou aux poursuites contre les crimes de guerre et ne peut être contraint par les tribunaux de témoigner dans un est en charge de répondre aux violations du DIH ?La responsabilité de prévenir et de punir les violations du DIH incombe principalement aux États. Le DIH exige des États qu'ils enquêtent sur les violations graves et, le cas échéant, qu'ils poursuivent les suspects. Cela signifie que des mesures appropriées doivent avoir été prises pour mettre en œuvre la répression pénale des violations du DIH dans le droit pénal interne d'un État. Le service consultatif du CICR sur le DIH est disponible, sur demande, pour soutenir les États dans ce processus. En complément des enquêtes et des procès nationaux, les mécanismes d'enquête ou de justice pénale établis au niveau international, y compris la Cour pénale internationale CPI, peuvent favoriser un plus grand respect du DIH en garantissant que les crimes les plus graves ne restent pas impunis. Le CICR a soutenu les États dans leur travail de création de la CPI et considère que celle-ci est un outil important contre l' CICR participe-t-il à des enquêtes sur les crimes de guerre ?Le CICR applique de longue date une pratique claire de non-intervention dans les procédures judiciaires et de non-divulgation des informations dont il prend connaissance dans l'exercice de ses activités. Le fait de participer à des enquêtes ou à des procédures judiciaires pourrait sérieusement compromettre les efforts qu'il déploie pour gagner la confiance de toutes les parties à un conflit armé et, en définitive, remettre en cause son accès aux personnes qui en ont sa qualité de gardien du DIH, le CICR reconnaît toutefois que les enquêtes et les poursuites sont fondamentales pour prévenir l'impunité, améliorer le respect du droit et atténuer les souffrances des victimes de conflits armés. Pour autant, sa mission unique serait profondément remise en question s'il prenait part à ces processus importants. Les belligérants seraient en effet susceptibles de refuser ou de restreindre son accès aux zones de conflit actif, aux prisons et à d'autres lieux de détention si elles craignaient qu'un délégué du CICR ne recueille des preuves en vue de futures poursuites à d'éventuelles violations du DIH, le CICR a donc pour règle générale de communiquer personnellement ses constatations aux parties au conflit. Étant confidentielles, ces conversations sont propices à un dialogue franc et sans détour. Pour autant, confidentialité ne rime pas avec silence ou consentement. L'approche privilégiée par le CICR consiste donc à faire part de ses renseignements et de ses constatations sur des violations présumées du DIH directement à la partie responsable. Cette pratique est ancrée dans sa profonde connaissance du terrain et a déjà démontré son vos constatations à la Cour pénale internationale CPI ?Les informations que nous recueillons ne sont pas et ne seront jamais transmises à qui que ce soit d'autre, y compris la CPI. Celle-ci a reconnu dans son Règlement de procédure et de preuve que le CICR jouit du privilège de non-divulgation et que les membres de son personnel ne peuvent pas être cités comme témoins dans les procédures de la Cour. Cela ne signifie pas que nous laissons ces problèmes sans réponse. Simplement, nous les abordons directement avec les parties au conflit, et non pas de façon conjointe ou peut utiliser les emblèmes de la croix rouge, du croissant rouge et du cristal rouge, et à quelles fins ?Les emblèmes de la croix rouge, du croissant rouge et du cristal rouge peuvent être utilisés à deux fins l'emblème peut être utilisé pour montrer que certaines personnes ou certains biens sont protégés en vertu du DIH en tant que personnels de santé ou structures médicales usage à titre protecteur. Les médecins militaires et le personnel médical civil, ainsi que les moyens de transport sanitaires et les structures médicales, sont autorisés à utiliser l'emblème l'emblème indique qu'une personne ou un objet a un lien avec le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, c'est-à-dire avec une Société nationale, le CICR ou la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge abrégé IFRC » en anglais. Il s'agit de l'usage de l'emblème à titre indicatif. Le CICR et la Fédération internationale peuvent utiliser l'emblème simultanément à titre protecteur et à titre indicatif dans toutes leurs activités est utilisé à des fins de protection, l'emblème est de grandes dimensions. Il n'est composé que de la croix rouge, du croissant rouge ou du cristal rouge, sans ajout écrit. Utilisé à titre indicatif, l'emblème est de petite taille, accolé au nom de la composante qui en fait l'usage ICRC/CICR, IFRC ou nom de la Société nationale.Toute utilisation de l'emblème par une entité non autorisée ou à d'autres fins que celles mentionnées ci-dessus constitue un usage abusif. Tous les États parties aux Conventions de Genève doivent empêcher ce type d'utilisations et prendre des mesures pour y remédier le cas règles strictes visent à susciter la confiance des parties à un conflit armé en l'usage de l'emblème, afin qu'elles n'attaquent pas les personnes ou les biens qui l'arborent conformément aux règles ni n'entravent leurs activités médicales ou ne pas multiplier l'usage de l'emblème ou encourager la création ou l'emploi de signes d'exception ?Le DIH protège la population civile et les biens de caractère civil en raison même de leur nature civile. Multiplier les emblèmes ou en élargir l'usage pourrait se révéler contre-productif, car cela laisserait supposer qu'un individu ou un objet n'est protégé que s'il l'arbore. Or la protection des civils et des biens de caractère civil en vertu du DIH doit demeurer indépendante de la présence de l' personnels de santé, les structures médicales et les véhicules sanitaires sont également protégés par le DIH, qu'ils affichent ou non l'emblème la protection à laquelle ils ont droit est liée à leur fonction de nature exclusivement médicale. L'emblème n'est qu'un signe extérieur de protection, il n'est pas un facteur de protection. Les unités sanitaires sont donc protégées d'un point de vue légal, qu'elles portent ou non l'emblème. Il n'est nullement obligatoire de l'arborer en toutes circonstances, et certaines parties à un conflit choisissent de ne pas le faire. Cela se justifie tout particulièrement lorsqu'elles font face à un ennemi qui prend systématiquement pour cibles les unités sanitaires qui affichent l' vidéo sur les règles de base du droit de la guerre Vous avez d'autres questions ? Tweetez-nous sur ICRC_fr avec le hashtag ConventionsdeGenèveLes civils doivent être la loi.
Résumé Index Plan Notes de l’auteur Texte Bibliographie Notes Citation Auteur Résumés La question de la guerre d’indépendance en Algérie qui connaît aujourd’hui d’importants renouvellements historiographiques suscite depuis plusieurs décennies la collecte de témoignages oraux auprès des acteurs et des témoins, notamment auprès des anciens appelés. La cartographie de ces archives orales commence à se préciser, qu’elles soient constituées dans le cadre du dépôt légal des archives audiovisuelles Ina ou au sein d’institutions patrimoniales, publiques ou associatives. Ces dernières conservent également des corpus oraux issus de la démarche vertueuse » de chercheurs qui ont choisi de déposer et de rendre consultables leurs entretiens enregistrés au cours de leur programme de recherche. Cet article fait le point sur les collections sonores en lien avec cette période, qui s’ajoutent à celles du service historique de la Défense, présentées dans ce même numéro. For several decades, the question of the independence war in Algeria, which has undergone major historiographic renewals, has led to the recording of oral testimony from the actors and witnesses, particularly among the former conscripts. The cartography of these oral archives begins to be clear, whether they are constituted within the framework of the legal deposit of the audiovisual archives Ina or within patrimonial, public or associative institutions. These sound archives are resulting from the "virtuous" approach of researchers who have chosen to deposit and make accessible interviews recorded during their research program. This article takes stock of few archives about this issue in addition to those of the Historical Defense Service, presented in this de page Entrées d’index Haut de page Notes de l’auteurLes chiffres fournis dans l’article sont issus d’une consultation des différentes plateformes et bases de données effectuée en janvier 2017. Texte intégral 1 Anne Roche et Marie-Claude Taranger, Celles qui n’ont pas écrit récits de femmes dans la région m ... 2 Anne Roche, Je vous le raconte volontiers, parce qu’on ne me l’a jamais demandé » Autobiographi ... 3 Romain Choron, Les appelés de la guerre d’Algérie 1954-1962 dans les fonds de la division des t ... 1C’est en écoutant le fonds sonore d’Anne Roche et Marie-Claude Taranger, Celles qui n’ont pas écrit1 », lors de son traitement documentaire à la phonothèque de la MMSH, que les archivistes ont pris conscience qu’une grande partie des entretiens étaient enregistrés auprès d’hommes qui avaient participé à la guerre d’indépendance en Algérie. Intrigués par cet ensemble cohérent, au sein d’un fonds déposé au départ sous un titre qui signalait avant tout des témoins féminins, les archivistes interrogèrent Anne Roche. Elle déposa alors, pour les éclairer dans leur travail de contextualisation de leur fonds, une nouvelle série de transcriptions et un article, publié dans un ouvrage qui n’était plus disponible en librairie2. C’est cet article que le Bulletin de l’AFAS. Sonorités publie dans ce même numéro. À la phonothèque de la MMSH, un corpus spécifique a été créé dans les collections sous le titre éponyme de l’article qui paraissait assez évocateur aux archivistes Je vous le raconte volontiers parce qu’on ne me l’a jamais demandé… ». En effet, les corpus d’entretiens auprès des appelés de la guerre d’Algérie ne sont pas si nombreux à être identifiés et surtout, ils sont très éparpillés, difficile à repérer. Certes, la fusion des collections d’archives sonores du service historique de la Défense3 permet aujourd’hui d’avoir accès à plusieurs centaines d’entretiens issus de programmes très différents. Mais, à un moment où les recherches sur la guerre d’indépendance en Algérie connaissent d’importants renouvellements historiographiques, leur cartographie reste encore à faire. C’est ce à quoi s’emploie cet article, réaliser un premier état des lieux des archives sonores et audiovisuelles donnant à entendre des appelés de cette guerre. Merci à tout lecteur qui connaîtrait d’autres corpus sonores ou audiovisuels accessibles, de les signaler à l’AFAS ! 4 Les résultats sur d’une recherche Algerian war » sur le site bibliothèque numérique ... 5 Une recherche sur Europeana, la bibliothèque numérique européenne, sur Appelés de la guerre d’Alg ... 6 Une recherche sur le moteur de sciences humaines et sociales, Isidore, ne fait pas apparaître de co ... 7 Calames, le catalogue des archives et des manuscrits des bibliothèques universitaires françaises, m ... 8 Il faut noter toutefois que le Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe CVCE, infrastructur ... 9 Sur le domaine, Canal-U, plateforme de ressources audiovisuelles de l’enseignement supérieur et de ... 10 On peut aussi indiquer que sur son site officiel Benjamin Sto ... 2Si une recherche de collections sonores sur le domaine sur les plateformes et les moteurs culturels ou en sciences humaines et sociales comme Europeana5, Isidore6, Calames7, le CVCE8 ou Canal-U9 ne met pas à jour des collections inédites hors de celles qui sont présentées plus avant dans l’article, la plateforme Cocoon Collections de corpus oraux numériques10 » offre plus de résultats. Cocoon est développée par des linguistes et gérée conjointement par le laboratoire Langues et civilisations à tradition orale LACITO – UMR7107 et le Laboratoire ligérien de linguistique LLL – UMR7270. Une recherche à partir du mot clé Algérie - 1954-1962 Guerre d’Algérie » renvoie vers quatre colloques organisés par l’Institut d’histoire du temps présent IHTP dont les communications et les débats enregistrés peuvent être consultés dans les locaux de l’IHTP. – La guerre d’Algérie et les Algériens 1954-1962, organisé, sous la direction de Charles-Robert Ageron, à Paris les 26 et 27 mars 1996. – La guerre d’Algérie et les intellectuels français, organisé à Paris, le 22 avril 1988 avec, entre autres, les interventions de Jean-Pierre Rioux, Jean-François Sirinelli, Raoul Girardet, Jean-Marie Domenach, Jacques Julliard. – La guerre d’Algérie et les français, organisé par François Bédarida et Jean-Pierre Rioux à Paris, les 15, 16 et 17 décembre 1988. – Les croyants et la guerre d’Algérie, organisé par François Bédarida et Étienne Fouilloux, à Paris, le 17 décembre 1987 11 Une recherche sur le catalogue du catalogue collec ... 12 Une recherche dans les transcriptions des entretiens archivés sur Cocoon sur le terme Algérie » 3Cet ensemble de 60 notices 30 cassettes audio fait partie de la collection Colloques de l’IHTP11 » sans description de sous-série, ou de dépouillement des cassettes. Il est donc difficile de préciser les informations de contenu et en particulier de connaître l’ensemble des conférenciers. Les quatre colloques devraient correspondre à une trentaine d’heures et les publications issues de ces colloques se retrouvent dans les articles et ouvrages de l’IHTP. Une recherche dans les entretiens de terrain sur la thématique ne donne pas de résultats probants12, mais les dépôts dans cette plateforme sont constants, ouverts à plusieurs disciplines, et il faudrait effectuer des recherches régulières pour prendre en compte les mises à jour. Des sources télévisées et radiodiffusées considérables mais hétérogènes 4Les archives des médias télévision et radio sont des archives majeures pour les chercheurs en sciences sociales, en particulier lorsqu’il s’agit de travailler sur des événements historiques précis. Sur la question de la guerre d’Algérie et des appelés, on y trouvera non seulement des petits formats réalisés pour les actualités, mais aussi des entretiens avec les acteurs du moment, des discours politiques comme des documentaires représentant plusieurs points de vue. Toutefois, les archives télévisées ne sont pas conservées et accessibles de la même façon dans tous les pays d’Europe aussi nous évoquerons ici trois ressources principales l’Institut national de l’audiovisuel, le projet Med-Mem et la Télévision suisse romande. 5En France, la plateforme de l’Ina, entreprise publique culturelle chargée de la sauvegarde, de la valorisation et de la transmission du patrimoine audiovisuel français, propose des milliers d’archives radiodiffusées et télévisées numérisées et accessibles de plusieurs façons. 6Sur le site grand public » d’ plus de 800 archives évoquent le conflit de la guerre d’indépendance de l’Algérie et, parmi elles, environ 200 portent sur les appelés 191 émissions télévisées, 21 enregistrements audios 13 Il est également possible de consulter le catalogue en ligne du dépôt légal de l’Ina http//inath ... 14 Pour plus d’information sur les PCM à la MMSH 7Mais il faut compléter cette recherche, car les archives du dépôt légal sont beaucoup plus riches. Pour rappel, une recherche dans le catalogue complet des archives du dépôt légal de l’Ina doit s’effectuer sur les sites donnant accès aux postes de consultation multimédia PCM de l’Inathèque implantés13 à la BnF, au sein des 6 délégations Ina, de 16 bibliothèques en région, de 4 cinémathèques et de la médiathèque de recherche de la MMSH à Aix en Provence14. 15 Film qui fut interdit en France et en Algérie mais obtint le grand prix du festival international d 8Une recherche associant les deux termes appelés Algérie » dans le moteur de l’Inathèque renvoie ainsi vers 542 documents, dont 128 émissions télévisées nationales, régionales et satellites et 174 émissions radiophoniques enregistrées dès 1959. Ces deux termes sont sans doute limités et la recherche mériterait plus de précision les archives de l’Ina doivent receler bien d’autres documents en lien avec les appelés puisque les termes guerre d’Algérie » renvoient à 18 908 documents, enregistrés dès 1949. Dans le même catalogue, une recherche sur les films issus des archives du CNC Centre national du cinéma permettent de visionner des documents présentant des points de vue très différents depuis Défense de l’Algérie 1957 à Algérie année zéro15 1967. Rappelons que pour des questions juridiques, ces documents peuvent être consultés uniquement sur place, dans les centres cités qui donnent accès aux PCM. 9Par ailleurs, l’Ina a soutenu différents projets qui donnent accès à ses archives télévisées et radiodiffusées, sous des formes et formats différents, éditorialisés et augmentés. 16 17 10En particulier, entre 2008 et 2012, l’Ina a initié un vaste projet dans le cadre de la COPEAM Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen à la demande des détenteurs d’archives audiovisuelles de la région méditerranéenne. Le projet Med-Mem Mémoires audiovisuelles de la Méditerranée » offre au grand public près de 4 000 documents audiovisuels des pays du pourtour de la Méditerranée. Replacées dans leur contexte historique et culturel, les archives télévision et radio sont accompagnées d’une notice documentaire trilingue français, anglais, arabe. Certes, la thématique de la guerre est loin d’être au cœur de ce projet qui voulait, avant tout, rassembler et valoriser un patrimoine culturel et historique, toutefois, l’événement est bien présent. Deux documents originaux sont à souligner le dossier réalisé par Karima Dirèche sur le thème La question coloniale et postcoloniale algérienne16 » et un documentaire de 1963 réalisé par Slim Riad Mohamed, Algérie 1er novembre 1954-1er novembre 1962, pour la télévision algérienne17. 18 Mais aussi sur le site du Monde et de l’Ina. 19 20 Sur les 9 témoins, seule une est combattante du FLN, il s’agit d’Évelyne Lavalette. 11Toujours sur la guerre d’indépendance en Algérie, les archives de l’Ina peuvent être écoutées autrement. En effet, en 2007, l’Ina a restitué à la télévision algérienne une copie des archives filmées par les reporters français avant 1962. Cet ensemble est mis en avant dans un web documentaire accessible sur le quotidien El Watan18 sous le titre Indépendance algérienne19. Cette coproduction du Monde, de l’Ina et d’El Watan donne à voir et à entendre neuf témoins qui racontent en 2012 leur été 1962 à l’occasion du cinquantième anniversaire du 5 juillet. Ils sont combattants du FLN20, pied vert ou pied noir, simple habitant, membre de l’OAS ou appelé. Malheureusement, la technologie de ce webdoc ne permet pas de citer convenablement les sources. Ainsi, l’appelé Michel Guay, mobilisé et envoyé à Oran en janvier 1962, filmé dans le cadre du projet, apparaît dans un cadre multimédia. Dans ce cadre » s’intercalent des images d’archives et des commentaires historiques qui apparaissent sans que l’internaute ne puisse ouvrir les fenêtres au fil de l’entretien. L’ensemble est accessible sous une seule adresse électronique, unique pour toutes les ressources 12Aucun texte ne peut être copié ou cité, rien ne peut être embarqué » pour être repris dans une autre publication, les cadres ne sont pas numérotés. Aussi, bien que le document soit très esthétique, agréable à consulter et riche d’informations, il est difficile d’utiliser ce webdocumentaire dans un travail universitaire. 21 Une recherche générale avec les termes guerre d'Algérie » sur le site renvoie ... 22 23 Sur YouTube 13La RTS Radio et télévision suisse romande fournit également de nombreuses archives télévisées et radiodiffusées sur cette période et plus largement sur l’Algérie21. Un dossier sur le thème La douloureuse indépendance de l’Algérie22 », donne ainsi accès à onze émissions et à des petits documentaires créés à cette période. Plusieurs d’entre elles mettent en avant l’implication des personnalités suisses dans les accords d’Evian ou les luttes contre la torture. Il s’agit toutefois uniquement d’une recherche en ligne et sans nul doute, la RTS doit posséder des archives plus complètes consultables sur place. Certains de ses documentaires circulent d’ailleurs sur des plateformes généralistes de type You Tube ou Daily Motion dont la citabilité périssable rend difficile leur référencement dans un travail scientifique. Il est ainsi possible de visionner le film produit par la Télévision suisse romande en 1974, Général de Bollardière. L’Algérie, le silence d’État et le destin d’un homme, réalisé par André Gazut et Pierre Stucki, censuré en France23. Des entretiens inédits qui restent encore à cartographier et à documenter 24 Nous aurions pu ajouter à ces deux associations celui de Dastum spécialisée dans la musique bretonn ... 25 Les Archives nationales nous ont confirmé qu’ils ne conservaient pas dans leur fonds des archives s ... 14Au-delà de ces grandes plateformes, les centres de ressources associatifs ou institutionnels qui proposent un accès à leurs archives sonores sur ce thème, repérés dans le cadre de cet article sont au nombre de quatre, deux associations24 et deux institutions de recherche. Nous avons sélectionné uniquement les centres de ressource, qui permettent l’écoute en ligne ou sur site d’archives orales25 sur les appelés de la guerre d’Algérie – L’Association Harkis et droits de l’Homme – La Bibliothèque de documentation internationale contemporaine BDIC – Le Centre de documentation pour l’histoire de l’Algérie CDHA – La phonothèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme MMSH à Aix-en-Provence Association Harkis et droits de l’Homme 26 15Cette association, cofondée en 2004 par Fatima Besnaci-Lancou et Hadjila Kemoum, s’est donné pour objectif de faire connaître l’histoire des harkis par plusieurs moyens, dont la collecte d’entretiens filmés et enregistrés26. Sur le thème de la guerre d’Algérie et plus particulièrement des appelés, plusieurs centaines d’entretiens sont archivés au sein de l’association et publiés sous forme de transcription dans des ouvrages. Les entretiens peuvent être écoutés sur demande, sur place à l’association, en contactant Fatima Besnaci-Lancou La BDIC 27 16La Bibliothèque de documentation internationale contemporaine BDIC développe ses collections d’archives autour de thèmes tels que l’histoire des relations internationales, les deux guerres mondiales, les conflits armés, les génocides, la décolonisation, la question des droits de l’homme, les minorités, les mouvements politiques et sociaux ou les migrations volontaires ou forcées. La consultation des sources documentaires nécessite l’inscription préalable du lecteur à la BDIC. Trois fonds de témoignages concernant les appelés en Algérie sont conservés actuellement à la BDIC et consultables uniquement sur place avec ou sans restrictions. Le catalogue des archives sonores et audiovisuelles est accessible sur la plateforme Calames27, toutefois les trois collections présentées ici n’y sont pas encore intégrées. – Le Fonds Andrea Brazzoduro » témoignages oraux réalisés dans le cadre de la thèse de doctorat en histoire I veterani d’Algeria e la Francia contemporanea. Esperienze et memorie del contingente di leva, 1955-2010 Université de Paris-Ouest Nanterre, 2011. Les archives sont consultables à la BDIC avec l’autorisation de l’auteur. – Le Fonds Benoît Kaplan » témoignages oraux réalisés dans le cadre du mémoire de maîtrise en histoire Une génération d’élèves des Grandes écoles en Algérie mémoire d’une guerre » Université de Paris-Ouest, 1996. Les archives sont consultables à la BDIC avec l’autorisation de l’auteur. – Le Fonds Bernard Andrieux » témoignages filmés dans le cadre de l’enquête intitulée Algérie, facettes d’une guerre 1954-1962 ». Les archives sont librement consultables à la BDIC. 17Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter Rosa Olmos, responsable du service audiovisuel ] Le CDHA 28 29 Contact de l’archiviste du CDHA 18Le Centre de documentation pour l’histoire de l’Algérie CDHA, créé en 1974 et reconnu d’utilité publique en 1985, installé dans la Maison Maréchal Juin, 29 avenue de Tübingen à Aix-en-Provence, a pour mission de rechercher partout en France et hors de France, rassembler, répertorier, conserver, pérenniser et faire connaître la documentation sous toutes les formes d’expression histoire, littérature, art plastique, documents sonores, musique... etc. concernant l’Algérie avant et pendant la présence française ainsi que les suites de cette présence ». Il possède une bibliothèque, des fonds d’archives écrites, iconographiques, et audiovisuelles, ainsi que des témoignages oraux audio et maintenant vidéo. La collecte des témoignages oraux a commencé dans les années 1990 à l’initiative de Jean Monneret et se poursuit grâce au groupe Histoire de paroles, créé en 2011. Une recherche sur la base de données du CDHA donne un seule référence à l’interrogation du terme appelé28 », mais environ 70 témoignages oraux sont archivés dans ce centre de ressource sur la question de la guerre d’Algérie29 militaires, notamment des officiers SAS, appelés, harkis, pieds-noirs, médecins, enseignants ou autres fonctionnaires ayant vécu en Algérie à l’époque. La phonothèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme MMSH à Aix-en-Provence 30 Jean-Robert Henry et Jean-Claude Vatin dir., Le Temps de la coopération. Sciences sociales et déc ... 19La phonothèque de la MMSH USR 3125 – Aix-Marseille université – CNRS met à disposition plusieurs collections en lien avec les événements de l’indépendance de l’Algérie, soit plus de 130 heures d’écoute. Les entretiens sont écoutables en ligne lorsque les questions éthiques et juridiques le permettent, sur la base de données de la phonothèque, Ganoub. Les métadonnées descriptives sont placées dans le domaine public et réutilisables par toutes. D’autres collections sonores portant sur cette période sont également archivées comme le corpus d’Hélène Bracco sur L’autre face “Européens” en Algérie indépendante » entretiens enregistrés, 1993, 28 h ou celui réalisé par Jean-Robert Henri et François Siino IREMAM sur le thème des Coopérants au Maghreb du milieu des années 1950 à la fin des années 1970 » entretiens filmés, 2008-2012, 60 h30. 20Cet article se limite à présenter quatre corpus directement en lien avec les appelés durant la guerre d’indépendance en Algérie. – Actes de refus civils et militaires dans la guerre d’Algérie 1954-1962 – “Je vous le raconte volontiers parce qu’on ne me l’a jamais demandé” récits autobiographiques de français en Algérie, au Maroc, en Tunisie dans les années 1930 à 1962 » – Récits de vie de harkis – Témoignages d’appelés en Algérie résidant en Midi-Pyrénées Actes de refus civils et militaires dans la guerre d’Algérie 1954-1962 Dates d’enregistrement 2007Nombre d’entretiens 17Durée 12 hEnquêtrice Hélène BraccoAccès sur Ganoub 21Le corpus présente des témoignages d’actes de refus civils et militaires dans ce que furent, pour l’État français Les opérations de maintien de l’ordre en Algérie », autrement dit la guerre d’Algérie de 1954 à 1962. Les actions se déroulent en France et en Algérie principalement, à l’étranger quelquefois. Hélène Bracco interroge les réfractaires à la guerre quant aux sources de leur refus familiales, politiques et sociales, mais aussi sur les conséquences de leur acte de refus jusqu’à aujourd’hui. Elle s’adresse également aux enfants de ces réfractaires et à quelques-uns de leurs amis. L’ensemble est constitué de 16 enquêtes et d’une émission radiophonique. “Je vous le raconte volontiers parce qu’on ne me l’a jamais demandé.” Récits autobiographiques de Français en Algérie, au Maroc, en Tunisie dans les années 1930 à 1962 » Dates d’enregistrement 1983-1991Nombre d’entretiens 24Durée 22 hCommanditaires Anne Roche et Marie-Claude TarangerEnquêteurs multipleAccès sur Ganoub 31 Sur la méthodologie de la constitution de ce corpus autobiographique, voir ... 22Dans les années 1980-1990 des étudiants de l’université de Provence qui suivaient un cours de littérature axé sur le récit autobiographique dirigé par Anne Roche et Marie-Claude Taranger devaient, dans le cadre de leur évaluation, réaliser une enquête auprès d’un témoin de leur choix sur des thématiques variant au cours des années années 1930, de la guerre de 1939-1945, du Front populaire, etc.. Certains d’entre eux ont choisi de réaliser des entretiens avec des témoins qui vivaient dans un pays du Maghreb dans les années 1930 ou pendant la Seconde Guerre mondiale. D’autres ont choisi d’interroger ceux qui ont vécu la guerre d’Algérie du côté des soldats du contingent. Comme dans les autres entretiens réalisés dans le cadre de cet enseignement, les consignes données aux témoins étaient très ouvertes il s’agissait de raconter leur vie quotidienne et leurs souvenirs31. Les témoins parlent de ce qu’ils ont vu, de ce qu’ils ont vécu, aussi de ce qu’ils ont entendu dire, ou cru, ou espéré et parfois de ce qu’ils ont appris depuis, par différentes voies, avec le souci fréquent de distinguer ces différents plans. Anne Roche a rédigé à partir de ces entretiens un article pour une exposition au Musée d’histoire contemporaine en 1992 voir supra. Nous avons repris le titre de son article pour regrouper et présenter tous les récits autobiographiques enregistrés auprès de témoins ayant vécu en Algérie, au Maroc ou en Tunisie des années 1930 à 1962. Récits de vie de harkis Dates d’enregistrement 1997-1998Nombre d’entretiens 56Durée 75 h 15 minEnquêteur Grégor MathiasAccès sur Ganoub 32 Gregor Mathias, Survivre à l’indépendance algérienne. Itinéraires de moghaznis en 1962-1963 », da ... 23Ces 56 enquêtes, réalisées par Grégor Mathias, alors étudiant en DEA auprès d’engagés et auxiliaires militaires français-musulmans de la guerre d’Algérie 1954-1962, ont été enregistrées dans le cadre d’une convention entre l’université de Provence et l’Association des anciens des Affaires algériennes. Le chercheur suit un questionnaire qui aborde les questions de la situation socio-économique de l’informateur, son lien avec le FLN Front de libération nationale, les motivations, les circonstances et les conséquences de son engagement, ses relations avec les officiers, sa vie militaire, son adhésion à l’ALN Armée de libération nationale, le lien avec la population locale, puis aborde des questions plus larges sur les événements politiques et en particulier, l’année 1962. L’entretien se conclut sur le récit du retour/arrivée de l’informateur en France. La totalité du corpus est numérisée, ce qui permet de se déplacer rapidement à travers le questionnaire. En 2012, à Saint-Brieuc, lors de la journée d’étude sur Algérie, sorties de guerre », Gregor Mathias a repris 18 entretiens déposés à la phonothèque de la MMSH pour esquisser une typologie des supplétifs abandonnés par l’armée française ou restés en Algérie après l’indépendance algérienne32. En 2017, Gregor Mathias a repris trois de ces entretiens dans son ouvrage La France ciblée. Terrorisme et contre-terrorisme pendant la guerre d’Algérie, publié aux éditions Vendémiaire. Témoignages d’appelés en Algérie résidant en Midi-Pyrénées Dates d’enregistrement 1998-1999Nombre d’entretiens 17Durée 16 hEnquêtrice Sandrine MarrouAccès sur Ganoub 24Les entretiens de Sandrine Marrou avaient pour objectif de recueillir des mémoires individuelles sur la question tabou » de la guerre d’Algérie. Le master propose en effet une première approche de la compréhension du refoulement dont est victime l’histoire de cette guerre, notamment par ceux qui l’ont faite. Le corpus est composé de 17 témoignages anonymisés tous enregistrés dans le sud-ouest de la France, principalement en Tarn-et-Garonne. Deux d’entre eux font partie des rappelés » puisqu’ils avaient déjà fait leur service militaire et un est un soldat engagé, né en Algérie. Le corpus est hétérogène et couvre géographiquement plusieurs lieux, des durées variables et des corps d’armée différents. L’année du départ des informateurs pour l’Algérie est également très variable, mais aucun témoignage ne concerne la démobilisation de l’été 1962. Dans l’objectif du dépôt à la phonothèque de la MMSH, Sandrine Marrou a rédigé une annexe complète sur la méthode d’histoire orale et, en particulier, l’élaboration de la grille d’entretien, la recherche des informateurs, la cohérence du corpus et propose l’ensemble des transcriptions. En cours de traitement à la phonothèque de la MMSH. 25Pour conclure, matériellement, les corpus sur la guerre d’indépendance en Algérie sont mal cartographiés et les dépôts accessibles difficiles à identifier. Certes, il existe des fonds importants sur la question de la guerre d’indépendance en Algérie et plus précisément des appelés comme ceux de l’Ina et du ministère de la Défense. Toutefois, si nous reprenons l’expression de Florence Descamps qui, en évoquant les fonds sonores parle de millefeuille mémoriel et patrimonial », dans le cas de cette guerre, il semble bien que nombre de feuilles soient toujours manquantes. Nous savons pourtant que des enquêtes ont été conduites par de nombreux chercheurs, issus de disciplines différentes, au cours du dernier tiers du xxe siècle, mais tous n’ont pas fait la démarche de déposer les sources de leur recherche. À Aix-Marseille Université, plusieurs masters et des thèses qui s’appuyaient sur des entretiens d’acteurs de cette période ont été soutenus. Certains portent, par exemple, sur l’action des communistes pendant la guerre ou encore sur la catégorie professionnelle des officiers ou bien sur le retour des appelés, et indiquent dans leur note méthodologique s’appuyer sur des entretiens sans que les sources de la recherche aient été déposées. D’autres chercheurs en France ont aussi réalisé des entretiens sur cette période et les déposeront peut-être, un jour, dans un service d’archives. Il convient de patienter encore la pratique vertueuse du dépôt procède tranquillement. Pour la communauté scientifique, chercheurs et archivistes, il reste encore un important travail de repérage, de traitement et d’exploitation à mener. Haut de page Bibliographie Adgharouamane, Un accès exceptionnel aux archives de l’Ina à la médiathèque de la MMSH », Pôle Image-Son, 2 septembre 2012. [En ligne] Consulté le 9 janvier 2017. Ageron, dir., La Guerre d’Algérie et les Algériens, 1954-1962 actes de la table ronde, Paris, 26-27 mars 1996, Paris, A. Colin, 1997. Andreani, M., Présentation d’un corpus sonore Celles qui n’ont pas écrit », Les Carnets de la phonothèque, 7 décembre 2012. [En ligne] Consulté le 9 janvier 2017. Andrieux, B., Algérie, facettes d’une guerre 1954-1962, documentaire, couleur, L’Harmattan vidéo, 2008. 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Sallon, H. et Monasterolo, B., Indépendances algériennes, webdocumentaire, El Watan, Le Monde, Ina, 2012. [En ligne] Consulté le 11 janvier 2017. Slim Riad, M., Algérie 1er novembre 1954-1er novembre 1962, Mémoires audiovisuelles de la Méditerranée, documentaire, noir et blanc, Algérie, EPTV, 1963, [En ligne] Consulté le 11 janvier 2017. Stora, B., Rioux, et Gervereau L. dir., La France en guerre d’Algérie, Paris, Musée d’histoire contemporaine-BDIC, 1992, p. 264–272. Haut de page Notes 1 Anne Roche et Marie-Claude Taranger, Celles qui n’ont pas écrit récits de femmes dans la région marseillaise, 1914-1945, Aix-en-Provence, Édisud, 1995. 2 Anne Roche, Je vous le raconte volontiers, parce qu’on ne me l’a jamais demandé » Autobiographies d’appelés en Algérie », dans B. Stora, Rioux et L. Gervereau dir., La France en guerre d’Algérie, Paris, Musée d’histoire contemporaine-BDIC, 1992, p. 264-272. 3 Romain Choron, Les appelés de la guerre d’Algérie 1954-1962 dans les fonds de la division des témoignages oraux DTO du service historique de la Défense SHD », Bulletin de l’AFAS. Sonorités, n° 43. 4 Les résultats sur d’une recherche Algerian war » sur le site bibliothèque numérique mondiale, sont hétérogènes, mais certains sont assez intéressants. Les 54 documents audiovisuels renvoient vers des programmes radiodiffusés de la BBC, des documentaires et des films sur le domaine, comme The Battle of Algiers 1966 de Gillo Pontecorvo ou des films d’archives comme ceux de la National Archives and Records Administration 5 Une recherche sur Europeana, la bibliothèque numérique européenne, sur Appelés de la guerre d’Algérie » renvoie – pour les documents sonores et audiovisuels – uniquement vers l’Ina et à la phonothèque de la MMSH Mais une recherche plus large renvoie aussi à la Radio Télévision Belge qui met en ligne plusieurs émissions sur la question des appelés de la guerre d’Algérie et plus largement de la guerre 6 Une recherche sur le moteur de sciences humaines et sociales, Isidore, ne fait pas apparaître de collections sonores nouvelles par rapport à celles décrites dans l’article 7 Calames, le catalogue des archives et des manuscrits des bibliothèques universitaires françaises, mais aussi de grands établissements nationaux de recherche, ne fait pas apparaître de collections sonores nouvelles par rapport à celles décrites dans l’article 8 Il faut noter toutefois que le Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe CVCE, infrastructure de recherche numérique sur la construction européenne met en ligne un entretien de Jean-François Poncet 2007 évoquant la guerre l’Algérie ; des enregistrements historiques y sont aussi accessibles comme les allocutions de Louis Joxe, ministre français chargé des Affaires algériennes le 23 mars 1962 et des accords d’Évian à Paris le 20 mars 1962 9 Sur le domaine, Canal-U, plateforme de ressources audiovisuelles de l’enseignement supérieur et de la recherche, donne principalement à entendre un colloque sur le domaine Pour une histoire critique et citoyenne – le cas de l’histoire franco-algérienne ainsi que des conférences de Benjamin Stora, dans le cadre du dépôt qui a été fait par le Musée national de l’histoire de l’immigration 70 documents 10 On peut aussi indiquer que sur son site officiel Benjamin Stora met lui-même en ligne toute une série d’entretiens 11 Une recherche sur le catalogue du catalogue collectif de France CCFR montre que ces colloques ont été également déposés à la BnF dans le département de l’audiovisuel où ils ne sont pas non plus dépouillés ni écoutables en ligne 12 Une recherche dans les transcriptions des entretiens archivés sur Cocoon sur le terme Algérie » renvoie vers plus d’une centaine de réponses, mais seulement trois avec le filtre gauche guerre » Une recherche sur le terme appelé » avec le filtre droit Algérie » ne donne aucun résultat. 13 Il est également possible de consulter le catalogue en ligne du dépôt légal de l’Ina Mais la recherche est moins ergonomique que sur les postes sur site et il n’est pas possible de visionner les émissions. 14 Pour plus d’information sur les PCM à la MMSH 15 Film qui fut interdit en France et en Algérie mais obtint le grand prix du festival international de Leipzig en 1965. 16 17 18 Mais aussi sur le site du Monde et de l’Ina. 19 20 Sur les 9 témoins, seule une est combattante du FLN, il s’agit d’Évelyne Lavalette. 21 Une recherche générale avec les termes guerre d'Algérie » sur le site renvoie à 776 références interrogation le 8 mai 2017 22 23 Sur YouTube 24 Nous aurions pu ajouter à ces deux associations celui de Dastum spécialisée dans la musique bretonne. Une recherche sur le terme Algérie » renvoie vers 13 archives sonores qui donnent à entendre des chants de soldats ayant fait leur service en Algérie comme En avant les gars de 20 ans, celui qui pleure » 1968, C’était un militaire revenant d’Algérie » 1976 et 1980 ou la chanson paillarde Un jour en m’y promenant rue d’Alger » 1987 Toutefois il ne semblait pas y avoir de récit de vie ou thématique en lien avec la guerre. 25 Les Archives nationales nous ont confirmé qu’ils ne conservaient pas dans leur fonds des archives sonores ou audiovisuelles sur cette période. 26 27 28 29 Contact de l’archiviste du CDHA 30 Jean-Robert Henry et Jean-Claude Vatin dir., Le Temps de la coopération. Sciences sociales et décolonisation au Maghreb, Paris, Karthala, 2012. 31 Sur la méthodologie de la constitution de ce corpus autobiographique, voir 32 Gregor Mathias, Survivre à l’indépendance algérienne. Itinéraires de moghaznis en 1962-1963 », dans V. Joly et P. dir., Algérie sorties de guerre. 1962-1965, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, p. de page Pour citer cet article Référence électronique Véronique Ginouvès, Où et comment consulter les entretiens enregistrés auprès des appelés durant la guerre d’indépendance en Algérie ? », Bulletin de l'AFAS [En ligne], 43 2017, mis en ligne le 04 avril 2020, consulté le 23 août 2022. URL ; DOI de page Droits d’auteur Tous droits réservésHaut de page
dans la marseillaise comment sont appelés les combattants français